La Grande Hiérophanie
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Plusieurs centaines de structures différentes de par le monde, dont plus de quatre-vingt en France, nous montrent que les Maçons, SS∴ et FF∴, sont en quête de connaissance, d’élévation et de valeurs fondamentales.
Nous observons aujourd’hui un éveil des consciences dû à une crise sociétale internationale. Pour preuve, l’émergence de nombreux courants pseudo-ésotériques, d’écoles de formation à la PNL et autres méthodes de développement personnel basés sur autant de techniques diverses et variées mais trop souvent restrictives voire dogmatiques.
La Maçonnerie Egyptienne à travers ses divers courants initiatiques apporte incontestablement une réponse globale accessible à toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté. Modifier son état de conscience, enrichir son niveau de connaissance pour atteindre le chemin vers la Liberté, voilà la proposition de la Maçonnerie Égyptienne. Les rituels des différents grades, les symboles et les enseignements philosophiques et hermétiques dispensés par les Loges et les Obédiences aux différents grades constituent une base de formation et de travail indispensable à la quête d’évolution et de connaissance de tout Maçon.
La Maçonnerie Égyptienne va au-delà de ces notions intellectuelles et mentales et nous montre le chemin d’une spiritualité empreinte de liberté au-delà de tout dogme et de tout sectarisme. Dès le grade d’Apprenti, les Maçons Égyptiens sont en mesure de poser les fondements du travail futur des Arcana Arcanorum par la prise de conscience de la Présence à l’instant. Ces enseignements spécifiques à la Maçonnerie Égyptienne restent au cœur de la formation pendant toute l’évolution, par delà les différents grades. Ce sont tous les fondements de l’alchimie des voies internes qui sont ainsi exercés. Avec le 18° degré, le Chevalier Rose+Croix entre de plein pied dans la spiritualité chevaleresque opérative et est prêt à appréhender les premières notions de théurgie. Au-delà du 33° degré, la Maçonnerie Égyptienne marque définitivement sa différence avec tous les autres courants initiatiques. L’étude théorique et pratique de la Gnose se trouve alors au centre de tous les enseignements et de tous les travaux et rituels individuels et collectifs. Le travail de Présence à l’instant auquel s’ajoutent les bases du travail théurgique mènent progressivement le Maçon Egyptien vers le 90°, le grade des Arcana Arcanorum.
Ces enseignements initiatiques et hermétiques ouvrent trois voies :
- L’alchimie des voies internes
- L’alchimie des voies externes
- La théurgie
C’est l’aboutissement du chemin maçonnique égyptien. Celui-ci peut se poursuivre par les enseignements de Maître-Guide à travers un travail d’acquisition de connaissances et d’expériences opératives. Ces enseignements confidentiels, initiatiques voire hermétiques, sont sous la garde de la Grande Hiérophanie. Le Grand Hiérophante en est le garant ; il est aussi le détenteur des transmissions les plus secrètes et les plus hermétiques, dont les plus importantes sont uniquement verbales.
La Grande Hiérophanie tient sa légitimité du XIIe Grand Hiérophante MGS, successeur direct des filiations de Robert AMBELAIN et de Gérard KLOPPEL, ainsi que de leurs prédécesseurs. Il est détenteur de transmissions initiatiques et d’enseignements opératifs. Il est de plus entouré de hauts initiés détenteurs d’expériences et de connaissances hermétiques spécifiques, dont le savoir est connu et reconnu au niveau international. Ensemble, ils mettent leurs compétences et leur expérience au service des SS∴ et des FF∴ en quête de connaissance.
La Grande Hiérophanie n’est pas une Obédience. Elle a pour unique vocation de transmettre les enseignements jusqu’au plus haut niveau et garantir l’authenticité des courants initiatiques incarnés par le Grand Hiérophante qui en est le gardien. De fait, la Grande Hiérophanie n’a pas vocation à s’ingérer dans l’organisation interne des Loges et Obédiences qui demeurent définitivement libres selon les fondements philosophiques de la Franc-Maçonnerie.
La Grande Hiérophanie est garante de l’authenticité des transmissions et de la qualité des enseignements théoriques et opératifs.
Le mot du Grand Hiérophante
Rassembler ce qui est épars !
Il n’y a pas à juger du passé de ces dernières décennies et de ce qui a historiquement entraîné un émiettement d’un Rite bicentenaire en plus de quatre-vingt structures à ce jour.
Aujourd’hui, nous avons pour seul mais essentiel objectif de rappeler qu’au-delà de ces péripéties historiques, le Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm nous fait retrouver la Tradition primordiale par le moyen des Arcana Arcanorum.
Dispensés dans les ultimes degrés du Rite, les Arcana Arcanorum viennent couronner, tel un pyramidion, les degrés qui les précèdent et auxquels ils donnent tout leur sens et leur raison d’être.
Après l’enseignement venu de l’extérieur par les degrés symboliques et philosophiques du Rite, vient avec les degrés hermétiques le temps de la véritable construction intérieure qui nous incorpore aux dieux.
Par l’édification de notre corps de gloire, l’Akh égyptien, nous parvenons à une pratique réelle de la voie d’immortalité qui nous soustrait à la loi de la réincarnation par les trois techniques opératives qui permettent de gérer la vie post-mortem en rapport avec les traditions de l’ancienne Egypte : la théurgie, l’alchimie externe et l’alchimie interne.
C’est ici qu’il faut rappeler que le Secretum Secretorum, transmis exclusivement de Grand Hiérophante à Grand Hiérophante, repose sur l’utilisation des mancies, la maîtrise de l’Alchimie spirituelle et les clés de la Liberté primordiale.
Par cette triple connaissance, le Grand Hiérophante peut ainsi remplir sa tâche spirituelle qui est de transmettre non seulement l’enseignement mais surtout la pratique opérative des Arcana Arcanorum ou plus exactement l’Arcana Arcanorum.
Devenu, selon la volonté expresse de mes prédécesseurs et de mes frères aînés, Grand Hiérophante, conservateur suprême du Rite, je souhaite montrer que le Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm est une voie initiatique incomparable pour aller réellement vers le divin.
Celui-ci ne peut se trouver que dans un état particulier, un état originel entièrement retrouvé car, comme l’a écrit Clive Staples Lewis :
« Les Dieux ne nous regarderont face à face que lorsque nous aurons nous-mêmes un visage. »
Dans ce contexte, je suis en ma qualité de Grand Hiérophante, au service de tous ceux qui souhaitent progresser sur la voie égyptienne afin d’entendre la révélation en plein état de conscience et de manière absolument claire.
Et donc, pour clôturer nos propos en cette période de résurrection de notre Rite, mettons-nous au travail dans la Présence de l’instant et sous la protection des anciens Dieux de l’Égypte, facettes d’une même réalité qui est le Dieu unique de toujours.
« Le puissant tombe et repose sur le côté, il se relève, car, vois, c’est un dieu. Sa force est en lui et sa couronne est sur sa tête.
Roi, relève-toi ! »
Par MGS XIIe Grand Hiérophante
XIIe Grand Hiérophante et Grand Maître Mondial Grand Cophte du Grand Ordre Souverain des Rites Egyptiens (GOSRE)Grand Pontife du Grand Collège Hermétique (GCH)
XIIe Grand Hiérophante et Grand Maître Mondial Grand Cophte du Grand Ordre Souverain des Rites Egyptiens (GOSRE)Grand Pontife du Grand Collège Hermétique (GCH)
Lettre au Grand Hiérophante
T∴S∴F∴ MGS,
Ces quelques lignes amicales pour te féliciter de tenter cette aventure d’unir ce qui est épars.
« Là où existe une volonté, existe un chemin. » (Guillaume d’Orange)
Le Sérénissime Grand Hiérophante du Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm m’a fait la courtoisie de me demander de participer à un Symposium et, comme je sais que ce qui réunit les membres des rites égyptiens se réfère à la notion d’Ordre Initiatique, je vais essayer de témoigner de quelques années de quête inconditionnelle.
Tout d’abord un premier constat, exprimé par le frère Gustav Meyrinck dans Le visage vert (1916) :
« Il n’est rien dont l’homme ne soit aussi fermement convaincu que d’être éveillé, alors qu’en réalité il est captif d’un filet de sommeil et de rêve qu’il a confectionné lui-même. »
Être éveillé est tout. Sois éveillé dans tout ce que tu fais ! Ne crois pas que tu l’es déjà. Non, tu dors, tu rêves.
La première étape est donc cette quête très difficile de l’état d’éveil, son état objectif, ou satori, selon les termes. Selon Meyrinck :
« Devenir maître de ses pensées est une méthode païenne vieille comme le monde pour devenir réellement un surhomme. »
Elle permet d’atteindre l’autre rive.
La Loge doit être l’instrument de la conquête de l’instant présent rappelé par la notion d’Axe. « Il est midi, il est minuit », « chambre du milieu », etc… les coups de maillet rappelant le rêveur à l’instant.
Cette quête est extrêmement difficile, car beaucoup s’y lancent et peu se réveillent, vécus par leurs pensées et leurs émotions dans ce mental qui fluctue sans cesse du passé vers le futur et vice-versa.
La présence à l’instant passe par plusieurs étapes :
- Conscience du corps physique
- Perception visuelle
- Perception auditive
- Conscience plus tard de son propre discours intérieur (son plus image)
- Conscience de ses gestes et paroles
Ainsi le quêteur se construit une réintégration progressive de ce qui est ici et maintenant, conscience qu’il s’agira par la suite de maintenir aux moments de crises graves… et dans l’action, car il est dit qu’il ne faut pas figer la pratique.
L’étape ultérieure de la quête, qui ne saurait arriver que lorsque le miroir du mental est poli, consiste à approcher à travers la théurgie sa propre nature céleste, qui est le soleil des philosophes ou corps solaire, lequel ne peut apparaître que si le mercure (mental) et la lune (émotions) sont asséchés par le vécu permanent de l’éternel présent.
Ce corps, appelé aussi ange de lumière, peut ouvrir les portes de la sagesse si l’initié est honnête et a brûlé une bonne partie de son karma. Dans tous les cas, il faut avoir la vision à la fois du guerrier et du prêtre comme dans le taoïsme antique, manière d’être fort éloignée de la vision bourgeoise du monde, si en vogue dans nos obédiences.
Il est évident que la voie successive est celle des immortels volants, connue des anciens frères de la Rose Rouge et de la Croix d’Or comme le précise Gérard Heym : « Les Rose-Croix s’attachent principalement à la poursuite du but véritable et ultime de l’alchimie et de l’organisation rosicrucienne : l’immortalité individuelle obtenue dès ici-bas. En cela, ils suivaient les antiques traditions telles qu’elles sont libellées dans les textes égyptiens et dans les livres taoïstes ». Le conseiller Johann Friedrich Schmid, mort en 1761, fit ainsi l’expérience de ressurgir dans un corps clarifié après son décès.
Comme les Frères avertis le savent, la voie interne utilise uniquement les substances corporelles, particulièrement tigre et dragon, entrainée dans un processus rotatif, jusqu’à ce que l’ibis prenne son envol.
Les voies externes partent de substances extérieures qui vont aussi entrer dans une rotation, mue cette fois par un feu sacré mais extérieur, vie évidente pour les réalisés.
Il faut prévenir les maçons audacieux que la quête et les états supérieurs de conscience peuvent les entraîner dans des aventures peu compatibles avec le quotidien de l’humain endormi, et à des rencontres extraordinaires.
Si un groupe de chevaliers pouvait entreprendre cette quête, alors les rites égyptiens auraient accompli leur objectif.
J’ai dit,
J’ai dit,
HIC ET NUNC
A tous les hommes de bonne volonté
Par JPGAncien conservateur du Rite de Misraïm et Memphis
Ancien Grand Maître du Rite de Misraïm AA
Ancien membre de la Loge d’Amon de l’Ordre Osirien Egyptien
Ancien Grand Maître du Rite de Misraïm AA
Ancien membre de la Loge d’Amon de l’Ordre Osirien Egyptien
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